mercredi 11 novembre 2009

Hommage à l’auteur de « La Vida Loca »


Bouleversant ! Le long métrage de Christian Poveda, sorti dans les salles le 30 Septembre 2009, qui a fait tant de bruit est débordant d’émotion. Ce documentaire traite de la condition de vie des gangs salvadoriens, la Mara Salvatrucha et la Mara 18. Documentaire qui lui coûtera la vie, puisqu’on le retrouve assassiné le 2 Septembre 2009, au Salvador.
Christian Poveda, photojournaliste et reporter, a couvert de nombreuses guerres de 1980 à 1990 en Amérique latine, notamment au Salvador. Il y mettra les pieds pour la première fois en 1980, au commencement de la guerre civile. D’origine espagnole, Christian Poveda se sent comme chez lui en Amérique latine. Pendant 12 ans, il sera présent. 12 années de guerre civil qu’il suit jour pour jour en tant que correspondant de guerre et citoyen de cœur.
En 1981 il réalise son premier documentaire.
Il décide alors, en 1990, d’arrêter le photo journalisme pour se consacrer seulement aux documentaires. Après avoir réalisé plusieurs courts métrages comme « On ne tue pas que le temps » en 1996, ou encore « Voyage au bout de la droite » en 1998, il s’arrête sur les gangs du Salvador qui l’affectionne particulièrement. On les surnomme les Maras en référence aux marabuntas, fourmis carnivores d’Amérique centrale qui détruisent toute vie sur leurs parcours. Ce phénomène de gang s’est construit sur le modèle américain (Los Angeles). Lors de la guerre civile (80-92), beaucoup de salvadoriens ont fuit le pays et se sont réfugiés aux États-Unis. Une fois là-bas, dans les ghettos latinos ils forment une bande unie. Un jour un des chefs est trahi, la bande se scinde en deux, ce qui forme : la Mara Salvatrucha et la Mara 18. « Une histoire de femmes » les plonge dés lors dans une guerre sans merci qui oppose les pauvres aux pauvres.
Il faut savoir que 70% des membres de ces gang sont des orphelins, tous âgés de 12 à 25 ans. Christian Poveda nous retransmet la dure réalité qu’est leur vie. Deux des personnages du film sont d’anciens pandilleros (ceux qui forment les bandes). D’ailleurs pendant le tournage, trois des personnages du film ont été assassinés.
A travers son documentaire il dénonce donc la solitude humaine absolue à laquelle ils sont confrontés, ainsi que l’humiliation et la soumission qu’ils subissent au quotidien. C’est tout simplement la haine de ceux a qui on a tout pris et rien rendu.
Pendant plus de deux ans il travaille minutieusement au sein de ces gangs. Il essaie, difficilement, de se faire accepter pour effectuer au mieux son travail. Il nous déclare que « les autorités anciennes ont toujours utilisé les gangs comme « rideau de fumée » pour cacher les graves problèmes comme le trafic de stupéfiants et la corruption ». Alors que ces gangs même vivent essentiellement de trafics de drogue et d’extension de fonds. Avec l’argent qu’ils récoltent ils achètent des armes et paient leurs avocats.
Le gouvernement de droite, qui est au pouvoir, applique la répression. On compte aujourd’hui au Salvador 19 000 prisonniers dans des lieux prévus pour en abriter 7000. Plus que le double ! Ce sont donc les multiples causes pour lesquelles s’était engagé Christian Poveda. A travers ce documentaire il cherche à établir « un vrai dialogue national pour que tous les salvadoriens, ensemble, trouvent une solution ». D’autant plus que le Salvador a le taux d’homicide le plus élevé d’Amérique latine, chez les 15-24 ans. Il est également le deuxième taux le plus élevé au monde. Ce film s’inscrit donc dans une action militante car il y a là, de la part de l’auteur, une volonté de sauver les générations futures et de promouvoir des mesures sociales.
C’est donc en plein cœur d’un combat qu’on aura coupé l’élan de ce brillant journaliste qu’était Christian Poveda. Alors qu’il voulait aider ces jeunes condamnés à éviter la mort, lui-même la trouve.


Gayané AKKUS / actuphoto.com

Albinos : Massacres en Tanzanie


Un tribunal du nord ouest de la Tanzanie a inculpé trois hommes à la peine de mort par pendaison, pour le meurtre d'un jeune albinos de 14 ans. Les coupables auraient attaqué, en Décembre dernier, à Bukombe, dans un quartier de la province de Shinyanga, Matatizo Dunia, et auraient sectionné ses jambes. Les trois accusés peuvent faire appel à leur sentence, jugée inattendue par leurs avocats. Déjà deux ans auparavant la Tanzanie avait enregistré une recrudescence de meurtres envers les albinos. Certains sorciers africains utiliseraient leur corps dans des potions qu'ils revendiquent apporter richesse. Une douzaine de personnes avaient alors été arrêtés. Mais le système judiciaire est notoirement lent. Un travail approfondie a été réalisé par le photographe Franck Vogel, sur la condition de vie des albinos en Tanzanie. Ils atteignent rarement la trentaine « entier », nous explique-t-il. Le gouvernement essaie d'y remédier mais « cela n'est pas suffisant » ajoute le photographe. Car le président seul ne peut pas stopper le développement d'une croyance criminelle partagé par tous les hommes politiques, y compris les ministres et chef de la police. Pourtant le gouvernement de Tanzanie a ouvertement montré qu'il veut mettre un terme à ces crimes. Le président Jakaya Kikwete a appelé les tanzaniens à se tenir informer des nouvelles "règles".
Les albinos, à peu prés 17 000 en Tanzanie, sont tués parce que des potions préparées à partir de certains de leurs membres apporteraient chance et fortune. Certains sorciers tanzaniens, et d'autres parties d'Afrique de l'est, mais spécialement à Burundi, récoltent des milliers de dollars. Tout cela en vendant des potions et autres "produits" préparés à base d'ossement, de cheveux, de peau et d'organes d'albinos morts. Ils paient très cher pour se procurer leurs organes.
En Juillet également, un tribunal voisin de la ville de Burundi, a jugé et condamné neuf personnes toutes inculpées pour avoir commis des meurtres sur des gens atteints d'albinisme. Les neuf accusés ont eu de lourdes peines dont un, la prison à vie. Mais dans un pays aussi pauvre que la Tanzanie, ces meurtres qui rapportent gros sont malheureusement une des dernières sources de revenues pour les habitants. Amputés vivant, les membres des albinos s'échangent pour des fortunes. Là où l'emploi se fait rare … le crime paie.


Gayané Akkus / Actuphoto.com

La retouche : un paradis artificiel !


Corps de rêves, visages de poupées, filles avec zéro défaut … toutes ces photos retouchées, Valérie Boyer veut y mettre un terme. La député UMP a déclaré que ces photos « mensongères », dues à leurs retouches via Photoshop ou autres logiciels, méritent de porter une mention. Selon la député des Bouches-du-Rhône il ne faut pas vendre du rêve car « la société dans laquelle nous vivons est une usine à fantasmes ». C'est pourquoi elle se lance dans une proposition de loi « relative aux photographies d'images corporelles retouchées», qu'elle a déposé à l'Assemblée Nationale.
D'après la député, ces photos porteraient atteinte à la psychologie d'une jeunesse, et même de tout individu confondu, qui s'y réfère. Le premier exemple des impacts produits qu'elle nous donne est l'anorexie.
Sans oublier la campagne choc du photographe publicitaire Oliviero Toscani qui photographiait Isabelle Caro lors pour la marque No Anorexia.Consulter le lien
Nous ne sommes pourtant pas sans savoir que de nos jours, pratiquement, aucune photo n'échappe à la retouche. Qu'elles soient à des fins informatives ou autres. La député elle même déclare qu' « il y a tellement d'images refaites aujourd'hui qu'il vaudrait même mieux signaler quand celles-ci ne sont pas retouchées ». Valérie Boyer souhaiterait donc voir s'afficher la mention « photo retouchée » à partir du moment où c'est le cas.Se pose alors la question de la qualité du travail du photographe car retouchée ou pas, la photo reste quand même le fruit d'un travail personnel, alors que faire, de quel côté se placer ?
Nous avons questionné un retoucheur professionnel pour avoir son avis sur la question. Guillaume Bled explique que la retouche à toujours existé. Ce n'est pas le numérique qui l'a crée. D'après lui, les photographes et autres « suivent le culte de la beauté » de la société dans laquelle nous vivons. Aujourd'hui la publicité, les affiches, les photos, tout est retouché; même jusqu'aux personnes réelles que l'on croise dans la rue. Il n'est donc pas nécessaire, voire quasi inutile, nous déclare Guillaume, d'établir une loi qui exigerait de mentionner les retouches effectuées sur une photo. « Je suis retoucheur professionnel. Comment mon métier peut il exister si les gens ne me sollicitaient pas? Tous veulent être retouchés... ».
Dans un monde où tout tend vers la technologie, doit on mettre le monde de la photographie à l'écart et en suspend ?


Gayané Akkus / Actuphoto.com

Culture and Sport

The justice cut: " Our body" exhibition is closed

This is an exceptional fact in the artistic world. The Court of Appeal of Paris confirmed today the ban on the anatomical exhibition "Our Body"which exhibited true human bodies. " Not having received any pieces justifying the traceability of the bodies ", the Court of Appeal of Paris confirmed the emergency proceeding of April 21st, and took back the argumentations of "infringement on the human dignity " pleaded by Richard Sédillot, the lawyer of the associations Together against the capital punishment and China Solidarity. Indeed, " the Encore Events company (organizer of the exhibition) does not presented any proof required, of the licit and not fraudulent origin of the litigious bodies and the existence of any legal consent". That is what was indicated in the decision of the Court of Appeal.
Following the decision of the French justice, Richard Sédillot confirmed the verdict, revolted against the project « Our Body ». He has indicated that the experts were more and more convinced that this exhibition was concealing a traffic of human bodies. He hopes henceforth that " the French decision is going to make people aware of the problem and that the other brave associations will lodge a complaint against other similar exhibitions in the world ".
On the other hand, the justice did not order examinations of bodies, what would help to reveal more clearly their origin.
The court also condemned the organizer and producer of the exhibition, Pascal Bernardin, to compensate «Together against the capital punishment» and «Solidarity China» for expenses engaged in the complaint. Pascal Bernardin announced that he would continue the judicial battle, and would carry the affair in front of the judge. He had intended to transfer the exhibition, started in February from the Parisian district of Madeleine , to the Floral Park of Paris from May 22nd until August 23rd.


The "Feast of Music" will celebrate 50 years of French song
At the occasion of the 50th anniversary of creation of the Ministry of Culture, the Feast of Music will be placed under the sign of "50 years of the French song". Last year, the theme of the Feast was the centenary of movie music, and was celebrated in 120 countries. On June 21st, thousands of professional and amateur musicians will be in the streets to honour the French airs of the past and present.
Chabal-Nallet in the Racing-Metro Club: it’s official !
Lionel Nallet, the captain of the French rugby team, and Sébastien Chabal, his partner of the second line, are going to join the Racing-Metro 92 beginning the next season. The two players signed for three years with the club of Colombes (in the Parisian region) which is going to be promoted to the Top 14 in the next season.. The club is hoping to get back to the head of the rating of the best rugby clubs. François Steynêtre, another French team player could also join Chabal and Nallet.
Paris fair beginning today
From the 30th April to the 10th May, Paris fair opens its doors at the Exhibition Parc of Versailles with, approximately 670 000 visitors expected. The principal theme of the year 2009 will be about sustainable development and the rational thinking which the spectators will discover through various stalls: interior decoration, fashion, well-being, etc... With the crisis, the present situation has revealed limits of a non-durable economic model and these days, the brands have no other alternative. The consumer has become aware that he must think of the consequences of his acts as well as his purchases.
Did Charles Trenet dissimulate a son?
A 59-year-old Quebec IT specialist, Michel Paradis, has revealed this morning in the daily newspaper "Le Provence" that he is Charles Trenet's son. The man was apparently born from a love affair between his mother Lise Roy, an ex singer and actress, and the French singer. A judicial procedure is being processed since Tuesday in the Family Court of Créteil (Val-de-MArne). That is the department where Charles Trenet lived until his death in February 2001. This pretended hidden son feels ready to make a genetic test. Michel Paradis even claims that he secretly met his father in 1985 and 1994.

Gayané Akkus, Annabelle Harbonnier, Saskia Hatier

Sexualité: que faut-il accepter ?