mardi 26 juin 2012

« Bonne nouvelle. La faim est plus facile à guérir qu'à regarder. »

L'association Action Contre la Faim lance sa nouvelle campagne avec l'aide de l'agence Hémisphère droit. « Bonne nouvelle. La faim est plus facile à guérir qu'à regarder » est le claim de cette prise de parole.



925 millions de personnes souffrent de la faim dans le monde (chiffres 2010).  Action Contre la Faim (ACF) lance sa nouvelle campagne avec l’agence Hemisphère droit, intitulée « Bonne nouvelle. La faim est plus facile à guérir qu’à regarder ». Cette campagne de collecte de dons tente de sensibiliser le grand public qui a « un  comportement de plus en plus indifférent à la cause humanitaire ». Hemisphere droit assimile la faim à une maladie que l'on peut combattre et guérir. Un visuel d’un enfant famélique légendé d’une phrase choc « Bonne Nouvelle » sera affiché sur les murs à partir du lundi 14 novembre. Déjà, dix sept ans auparavant Frank Tapiro, le directeur de l’agence, avait crée la polémique avec le slogan  « Leila, 100 francs plus tard ». Un spot de 10 secondes mettra en scène ce visuel commenté par des voix off de personnes que l’on imagine devant leur télévision. Quelques jours plus tard, une affiche révélation nous expliquera le pourquoi de cette bonne nouvelle « La faim est plus facile à guérir qu’à regarder » et sera signée Action Contre la Faim.
Cette campagne comprend : une campagne TV avec des films teaser et des révélations de 10s, de l'affichage 4x3, abribus, 320X240, des parutions presse magazine, des bannières web, des relations presse via le site internet d’ACF et via les réseaux sociaux en 2 temps (phases teaser / révélation). 

Carrédebœuf.com, un nouveau boucher en ligne



Le site Carré de bœuf, qui propose aux internautes de se procurer de la viande sur Internet, connaît un réel succès. Lancé en fin d'année 2009, Carredeboeuf.com enregistre un chiffre d'affaire d'1 million d'euros, pour un peu moins de 10 000 clients.




Les ménages français consacrent 28 % de leur budget à l’alimentation. C’est en partant de ce constat que Christophe Pied et Laurent Delaunay, deux amis de longue date, décident de lancer leur site Internet afin de proposer de la viande de qualité aux internautes. Forts de leurs deux parcours totalement différents (l’un est ingénieur, l’autre chef d’entreprise dans le secteur alimentaire), ils quittent leur activité du jour au lendemain pour se lancer sur le Net !
"Nous nous sommes dit que la viande était un gros marché et que le Net jouissait d’un fort développement, et nous avons donc imaginé vendre de la viande de qualité sur Internet", explique Christophe Pied, aujourd’hui président de Carredeboeuf.com. Pour mener à bien leur projet, le cofondateur Laurent Delaunay rachète un atelier de découpe de volailles à Chartres (1 000m²), où il livre des professionnels de l’alimentaire, réalisant déjà ainsi un chiffre d’affaires de 4 millions d’euros. "Nous avions l’idée, l’endroit, il ne nous restait plus qu’à trouver l’approvisionnement et à réfléchir au site et à la marque", expliquent les cofondateurs.
Au début de l’année 2010, le site est lancé et trouve vite son public. "Nous n’avons fait connaître Carredeboeuf.com qu’au travers du bouche-à-oreille et des blogs. Une centaine a relayé l’information de notre lancement. Et ce n’est qu’au mois de mai 2011 que nous avons diffusé notre premier dossier de presse", confie Christophe Pied.
Un marché complexe
Dès les débuts, deux freins à la vente apparaissent  : la provenance de la viande et des questions relatives au transport et à la livraison des commandes. Malgré le scepticisme initial, le site enregistre selon ses dirigeants un très fort taux de renouvellement de commande et de fidélisation. "Nous ne sommes pas moins chers qu’un boucher parisien et au même prix qu’une boucherie de province. Par exemple, le kilo de bœuf est à 20 euros sur notre site. En revanche, nous garantissons une qualité et une fraîcheur que l’on ne retrouve plus vraiment dans nos boucheries et supermarchés", estime le président de Carredeboeuf.com.
Car les clés du succès de ce type de sites résident à n’en pas douter dans la qualité de leur approvisionnement. "La viande de veau provient de Corrèze, l’agneau du Limousin, le bœuf, viande la plus demandée sur le site, provient d’Irlande, car la terre d’élevage et le pâturage y sont très riches et les animaux élevés en plein air, dans la nature", explique le fondateur.
"Tous les matins, nous sommes livrés à l’atelier de Chartres, en fonction de nos commandes, pour garantir une viande fraîche. Ensuite, les 40 employés de l’atelier se chargent de la découpe et mettent les viandes commandées sous vide dans une pochette, puis dans une boîte spéciale dotée d’un bloc de glace garantissant 48 h de fraîcheur", ajoute Christophe Pied. Et une fois la viande arrivée à destination, elle se conserve dix jours au frigo et six mois au congélateur (maximum). Aujourd’hui, le site enregistre un chiffre d’affaires d’1 million d’euros, pour un peu moins de 10 000 clients, et des progressions annuelles de l'ordre de 10 à 20 % par mois, affirme le président. De plus, le site compte 1 260 fans sur Facebook et 50 000 inscrits à sa newsletter, dont le but est de proposer chaque semaine de nouvelles recettes et de tenir les consommateurs informés des nouveautés.
"Nous souhaitons développer notre activité. Nous travaillons également pour que Carredeboeuf.com soit, à terme, reconnu comme un label en soi. Une marque de viande connue d’une grande majorité", explique Christophe Pied. Dans cette logique, le site a noué des partenariats et Carré de bœuf est désormais en vente dans le supermarché en ligne Houra.fr comme une marque à part entière. Avec cette double stratégie de marque-enseigne, l’entreprise garde confiance en l’avenir.

eGolf-Balls, début de parcours

Ce nouveau site marchand, lancé début juin, propose aux internautes des balles de golf d'occasion et recyclées. Elles sont récupérées par des plongeurs dans les lacs bordant les terrains de golf. 

 Fini de reprocher au golf son manque de respect pour l’environnement. En lançant le site marchant eGolf-Balls, Pierre Alzon, président de l’ACSEL (Association de l’économie numérique) et fondateur de ce nouveau site, nourrit entre autres cette ambition.
Ainsi, les joueurs de la discipline peuvent maintenant jouer avec des balles de golf recyclées, fraîchement récupérées dans les étangs et lacs entourant les parcours.
« C’est une rencontre qui a permis à ce projet de voir le jour. J’avais l’idée de lancer le site eGolf-Balls, et lorsque j’ai su que deux de mes amis venaient de créer une usine de recyclage dans le nord de l’Espagne, je leur ai exposé le projet et nous nous sommes lancés », explique Pierre Alzon, fondateur d’eGolf-Balls.com.
Concrètement : c’est un plongeur qui réalise le travail de récupération des balles. Ces dernières sont ensuite nettoyées ou recyclées – en Espagne – et remises sur le marché. Des contrats ont été conclus avec les circuits de golf pour récupérer les balles "noyées". Une fois l’accord pour un curage des points d’eaux obtenu, un plongeur et un agent se rendent sur place pour étudier les lieux.
Au total, 10 à 12 terrains sont visités en deux semaines. « Nous devons prendre en compte les difficultés d’accès et la profondeur des points d'eau, sachant qu’en France, ils ne sont généralement pas très profonds », précise Pierre Alzon.
Quand le plongeur part à la pêche aux balles, son filet peut en contenir jusqu’à 500. « Nous récoltons environ 5 000 balles sur une petite journée, et jusqu’à 15 000 les bonnes journées », ajoute le fondateur du site.

Marché porteur
Une volumétrie significative donc. Car la France compte aujourd’hui 500 000 joueurs de golf dont 400 000 licenciés (ayant la possibilité d’exercer en compétition), pour 900 terrains de golf. « Le marché de la vente de balles de golf existe déjà, ce n’est pas nouveau. Mais, j’ai – pour être un golfeur débutant – eu besoin de m'approvisionner fréquemment en balles. C’est donc un marché sur lequel il y a une forte demande en Europe », ajoute Pierre Alzon.
Dans sa conception, le site a été imaginé telle une application iPhone dans le but de simplifier au maximum la navigation de l’internaute.
Après avoir précisé son niveau de golf, deux types de qualité de balles sont proposés : premium et bonne. Deux types de produits sont mis en vente sur le site, les balles recyclées, avec une mention "refinished" (refaites et repeintes), et celles uniquement nettoyées.
Lancé depuis le 1er juin 2012, le site démarre son activité, la plupart des commandes portant sur des quantités de l'ordre de 50 balles ; à 85 % sur des balles recyclées, et sur de grandes marques comme Titleist, l'une des meilleures marques de balles de golf.
L’ambition de Pierre Alzon reste de se développer en Europe, sachant que d’ici quelques mois, la version anglaise du site verra le jour. « Nous souhaitons déployer la même logique d'interface dans tous les pays avec trois enjeux majeurs à prendre en compte : la langue, l'offre et les usages des joueurs. » Sur les marchés anglais et allemand, où la concurrence est plus vive, d’autres axes de différenciation sont à l’étude…